Critique de mon ancien Professeur de Français au lycée, qui s'occupait également de théâtre..  Monsieur René Déléris que je Remercie...  c'est la critique pour UTILE ET NECESSAI-RE, et les aphorismes qui serviront à la construction de  Processus cir-conférentiel ...

Ces poèmes sont de la poésie authentique,  brute au sens où les règles de l'académisme littèraire sont ignorées ou refusées,  un tissu écru affranchi de toute culture rhétorique,  mais qui laisse parler avec spontanéité ce qu'il y a de plus intérieur et de plus profond dans l'être qui s'exprime.

Cette spontanéité ce naturel entrainant des entorses aux régles de l'orthographe et de la grammaire. Il y a des incorrections de style, des obscurités, des facilités, des clichés, des banalitès, des déchets  et des scories.

En revanche on y découvre le jaillissement, le cri véritable d'une dénonciation des tares sociales et d'une révolte. 

On y trouve des aveux plus ou moins voilés de blessures, de cicatrices mal refermées. 

Les thèmes qui affleurent sont intéressants parce que universels, l'angoisse, le sentiment d'incomplétude, la solitude, l'amour et ses complexités et ils sont traités sans précissité artificielle sur le ton d'une attachante authenticité. 

Il y a aussi une attente vers un ailleurs, une quête vers un meilleur, une aspiration tonique à un changement, à un dépassement, l'espoir d'une amélioration du destin des individus et du corps social. 

Au total une poésie du murmure et du cri,  avec des accents touchants et forts de sincérité, mais aussi une insouciance du travail du style qui pourra décourager plusieurs éditeurs. 

               Les aphorismes (condensés de pensée) sont inégaux. Parfois des lieux communs, des négligences de forme. Parfois des formules originales, profondes, fortes.

                                                                         Déléris René,
                                                                         début 1996


 

Article dans la Dépêche le 31.12.1996

(l'Adresse dans l'article n'est plus valable)

 

Article dans Tarn Info  12.1997

 

Critique pour RONDE CONTINUE,,   pour ce qui est de la préface,,,  vous la retrouverez dans Bouquet de Roses et de Révoltes sous une ombrelle noire (en page 18),,, evidemment, elle n'avait rien à faire dans un livre pour enfant lol ...