J'adore ce monde en douceur, en douleur, d'une vie, pleine et entière
Et pour les concessions, on reviendra, on mettra en boite les images volées
On se laissera glisser dans ces vers accomplis, sans entraves on y entrera
Lire, relire et déguster l'autre jusqu'à plus soif, l'ivresse des profondeurs
On y reviendra sans pudeur
Pour nous les hommes, l'autre rive est toujours l'espoir d'une autre vie
D'une terre écrite d'autres mains, des mains perdues, parfois oubliées
Survivre, c'est vivre dans la bouche des autres, pas la nôtre
La nôtre est trop sèche, elle s'humecte à l'encre de Chine
Chiné dans les rayons du supermarché de la vie elle s'écrit
L'oubli ne s'écrit pas en cata-strophes
L'oubli se consigne en signes barbares
Pour la postérité
Une Poète ne meurt jamais
Elle se régénère lorsqu'elle se consumer
Dans chaque courbe, chaque arrêt, de chaque mot
Elle met sa vie tout entière
Elle met en balance, son existence
Et elle avance, inexorablement, elle avance
Belle, souvent rebelle, elle écrit sa poésie
Comme d'autres se contente de vivre, de survivre.
comme d'autres se contente vivre, de survivre
Note : 10/10