CHAP 6 : AUX MEMES HEURES. (17.02.1997)
Je prends votre chemin de ronde,
Moi, femme … Et pourtant !
Je prends votre chemin de ronde,
je vous rejoins, droit dans la tombe.
Nos pères, nos frères nous enfoncent,
Ils boivent gratuitement de nos délices,
Ils jouissent, impénitents à la vie.
A l’Abandon ? !!
Ils oublient de sauver leurs propres filles
les mettant droites dans des mains cruelles.
Faible !!! Comment voulez-vous faire ??
Une fois achetés par ce système.
Des enfants auprès d’elles
pour calmer leur impertinence,
Des enfants auprès d’elles
pour les faire taire.
Mais ignobles…
Qu’ont-ils fait ?? .
Pour leurs enfants même,
Ils ne savent sauver l’Eternel ;
Pour leurs enfants même,
Ils ne veulent laisser d’espoir.
Dans des trous,
Dans le creux des vagues,
Elles-vont… elles-voient…
Avalent les larmes,
mettent les Palmes…
Comment donner ?
Comment sauver le peu qu’il reste ?
Comment délaisser la Misère,
Vivre sans voir, sentir sans subir ??
Loin de moi la Miséricorde,
Tout à moi je deviens…
Loin de moi, tout à moi,
c’est pour mon bien.
Mes enfants !! Mes enfants,
Regardez que là…
Regardez que là !!
La Triste est pleine,
La coupe amère.
Regardez que là, âmes en peine…
Regardez que là, ils veulent notre Enfer ! .
Tous, minables, perdus dans leur combat,
Tous, minables, … leur désespoir.
A l’impossible, ils ne suivront ;
A l’impossible, ils nous enterreront.
Eux-mêmes ??.
Eux-mêmes, ils n’ont su faire ;
eux-mêmes ! .. Voilà où nous en sommes.
Tous dans la Tombe, la même Bombe,
La même peine, la même galère,
Ils ne savent,
ils ne savent, et pourtant !!
Horrible misère,
Horrible mystère…
A quoi bon attendre le pire pour le meilleur ??.
L’horrible face des frères déjà montrée,
Le Pire déjà là,
A quoi bon attendre ?
Le meilleur, vous ne savez le prendre,
Vous ne savez l’entendre.
Le Meilleur Pour Le Meilleur ??..
Peut-être ils savent ?
Peut-être ils le prennent ?
Si c’est le cas, qu’ils fassent signe ;
Ensembles, ils sont, pour nous entendre,
Ensembles ils sont, pour nous attendre.
Qui ??
Les méritoires, les exemplaires !!.
Pas d’autres étoiles,
La coupe est pleine,
Pas d’autres histoires…
Je vous salue mes chers confrères.