LE JARDIN SAUVEUR
C’est en jouissant
avec délice et volupté
de nos atours,
Que la femme, entrouvre
Le chemin de la Raison.
Le corps se met à parler,
Le chemin se rétracter,
Se resserrer, se refermer
autour de l’attribut de l’homme.
Elle le désire profond, sincère,
Et lui, refusant d’être une bête,
un animal qui se vide,
Se fait Homme.
Il résiste et se contient
pour satisfaire et suffire à la femme.
La Chair n’en peut plus,
parfois, la tête s’y refuse ;
Bien menée,
cette chatte sournoise
ce ¨Con¨ si redoutable,
Laisse entrevoir la Vraie vérité.
La femme aime ce Jardin
Elle se délecte et cultive à volonté
laissant sa chatte humide et confortable.
Elle refuse de s’oublier,
et dans une volonté débordante,
Elle va à l’encontre
de ce désir brûlant,
De ce plaisir incessant.
Elle goûte ce fruit,
Savoure le piment de la vie.
Elle sent l’homme
dans son utilité et sa puissance,
Si généreux, dans cette volonté profonde
de la rendre, Femme, pleine et entière.
Elle s’oublie enfin
Jouissant de cette nuit profonde.
Elle se vide
et se remplie d’amour,
Et de joie à formuler.
C’est en goûtant de ce plaisir,
En jouissant de cette vie
Inconcevable mais réelle,
Combien redoutable,
Qu’elle reçoit la récompense
des douleurs de l’histoire,
Le soulagement Utile de sa pauvre nuit.
Dans un plaisir immense d’être,
Elle fait la lecture
défendue et Interdite
de la Raison.
Consciente,
Elle commence à voir,
à comprendre.
Elle donne tort
aux raisons de ceux,
Qui n’ont pas échangé,
qui n’ont pas partagé,
Et donc, … à son sens,
ne peuvent savoir.