ENFER ASSASSIN
Toute création vient d’une volonté profonde
en mal ou en bien suivant les intérêts,
l’Enfant est un milieu
et, dans son manque à gagner,
Il est vulnérable et fragile.
Etant donné que l’enfant grandit
au fur et à mesure des réponses,
Nous pouvons considérer
Que nous sommes tous des enfants,
face à l’inconnu, le non su.
Mais ¨Putain¨!
Que vous me faites ¨Chier¨,
c’est le cas de le dire,
à ne pas savoir par où commencer
Dans le message, la vérité
qui se délivre ;
Que beaucoup ne méritent pas,
A laisser les conscients avec de si lourdes
responsabilité,
Ne rendant la tâche
de méditation et d’action,
Que plus difficile et douloureuse dans
l’incompréhension.
¨Putain¨,
Oui, nous sommes tous ¨putain¨
à vouloir plaire.
Qui ne veut pas plaire, ne serait-ce
Que pour être compris ou toléré,
Pour ce droit d’exister ?
¨Putain¨ nous sommes,
La moralité nous n’en avons pas,
Initialement, nous sommes imbus.
Voilà d’ailleurs ¨Pourquoi¨ ?
Toujours au-dessus,
Plus gros, plus moche, plus fort
Toujours plus et plus,
Plus bête et plus ignare et plus,
Toujours et encore
Interminable, comme le temps
Inconcevable aux malades endormis ;
Cachant la vérité tout autre
et douloureuse car incomprise.
Egoïstes nous sommes,
et ça fait de nous ces¨Cons¨ ;
Nous allons jusqu’à renier nos noms,
Nos origines et nos lendemains.
Nous ne sommes pas dignes
de nous prétendre Homme.
Nous ne sommes que l’animal
Que l’atome le plus parfait,
le plus ignoble existant sur cette terre ;
Peu reconnaissant envers la mère,
peu capable de comprendre les douleurs
Pour le service des Leçons,
Incapable d’admettre l’égalité
dans les choix.
Mais qui sur cette terre
a mérité le droit d’exister ?
Les Bons ? Non… trop bons.
Les Faibles ? Non… trop faibles.
Les Ingrats ? Trop ingrats.
Les crapules ?
Eux encore ont le mérite
d’être actifs,
de se faire une place,
De s’imposer à nous.
Qui peut leur donner tort ??
Nous, les bons, les faibles et les ingrats,
peut-être sommes-nous plus ignobles qu’eux
Dans notre silence et nos acceptations.
Il est vrai que nous sommes meurtris, abîmés,
Mais cela nous autorise t-il
de nous taire et de vivre comme si de rien n’était ?
Mort à tout jamais dans le silence,
Prolongeant l’Enfer assassin.
Comme je vous comprends,
Si dur et, tellement plus facile
d’Etre inexistant au pied du mur.
Créature à la face cachée,
Meilleur que les voisins
Meilleur que les anciens
Meilleur que les grands
Meilleur à vous-même ;
Voilà ce que je ne suis pas,
voilà ce que je me refuse,
l’Incompétence sous tous les plans.